Égyptien ancien
L'égyptien est une langue afro-asiatique jadis parlée dans l'Égypte antique et rédigée au moyen des hiéroglyphes. Désormais éteinte, elle a cependant donné naissance à la langue copte, rédigée au moyen de l'alphabet copte, langue liturgique...
Cet article est membre de la série Vie quotidienne dans l'Égypte antique |
Quotidien |
Alimentation |
Habitat - Exode rural |
Jeux - Agriculture/Jardinage |
Calendrier - Culte des morts |
Art |
Langue - Écriture |
Sculpture - Gravure |
L'égyptien est une langue afro-asiatique jadis parlée dans l'Égypte antique et rédigée au moyen des hiéroglyphes. Désormais éteinte, elle a cependant donné naissance à la langue copte, rédigée au moyen de l'alphabet copte, langue liturgique qui a cessé d'être utilisée comme langue vivante.
L'évolution de la langue égyptienne sur plus de 4500 ans peut se découper en plusieurs grandes périodes qui sont identifiées par des particularités phonologiques, grammaticales, lexicales et orthographiques :
- L'égyptien dit de «la première phase» :
- l'égyptien archaïque, langue pratiqué durant la période prédynastique égyptienne et la période thinite ;
- l'ancien égyptien, langue pratiqué durant l'Ancien Empire et la Première période intermédiaire ;
- le moyen égyptien, langue pratiqué durant le Moyen Empire et la Deuxième période intermédiaire, qui représente l'égyptien «classique».
- L'égyptien dit de «la seconde phase» :
- le néo-égyptien, langue pratiqué durant le Nouvel Empire et la Troisième période intermédiaire ;
- le démotique de la Basse époque ;
- le copte, attesté dès le IIe siècle et toujours parlé par les paysans de Haute-Égypte au XVIIe siècle. Il reste la langue liturgique de l'Église copte.
L'origine de l'égyptien ancien selon les théories afrocentriques
Selon les théories des égyptologues afrocentiques tels que Théophile Obenga, Cheikh Anta Diop, Mubabinge Bilolo, et d'autres égyptologues africains, l'égyptien ancien devrait être classé dans la famille des langues négro-africaine, tout comme les langues nigéro-congolaises, ouest atlantique : wolof, peul, sérère, que les langues bénoué-congolaises : swahili, lingala, shona, kinyarwanda-kirundi, yoruba, ou les langues mandées : bambara, soninké, etc…
Selon eux, l'égyptien ancien a joué le même rôle pour les langues africaines modernes, que le latin pour les langues européennes tels le français, l'espagnol, l'italien, l'anglais, etc…
Bibliographie
- Michel Malaise et Jean Winand, Grammaire raisonnée de l'égyptien classique, C. I. P. L., coll. «Ægyptiaca Leodiensia no 6», Liège, 1999.
- Théories afrocentriques
- Théophile Obenga, Origine commune de l'égyptien ancien, du copte et des langues négro-africaines modernes – Introduction à la linguistique historique africaine, L'Harmattan, Paris, 1993.
- Cheikh Anta Diop, Nouvelles recherches sur l'égyptien ancien et les langues africaines modernes, Présence Africaine, Paris, 1988.
- Cheikh Anta Diop, Parenté génétique de l'égyptien pharaonique et des langues négro-africaines, 1977.
Recherche sur Google Images : |
"t (égyptien ancien) ---> t" L'image ci-contre est extraite du site ankhonline.com Il est possible que cette image soit réduite par rapport à l'originale. Elle est peut-être protégée par des droits d'auteur. Voir l'image en taille réelle (455 x 392 - 28 ko - )Refaire la recherche sur Google Images |
Recherche sur Amazone (livres) : |
Voir la liste des contributeurs.
La version présentée ici à été extraite depuis cette source le 27/11/2009.
Ce texte est disponible sous les termes de la licence de documentation libre GNU (GFDL).
La liste des définitions proposées en tête de page est une sélection parmi les résultats obtenus à l'aide de la commande "define:" de Google.
Cette page fait partie du projet Wikibis.