Mythologie égyptienne

Les Égyptiens de l'Antiquité ont cherché à interpréter l'ensemble des phénomènes qu'ils pouvaient observer par le prisme de leur croyance séculaire.



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Mythologie égyptienne

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Temple d'Abou Simbel

Les Égyptiens de l'Antiquité ont cherché à interpréter l'ensemble des phénomènes qu'ils pouvaient observer par le prisme de leur croyance séculaire. La notion principale pour eux est celle de cycle :

Mythe de la création

La grande diversité du culte de l'Égypte antique se retrouve aussi dans les mythes de la création qui fluctuent suivant les régions (ou même des villes) et de leurs dieux tutélaires :

Mythe osirien

Article détaillé : Mythe osirien.

Pour les anciens égyptiens, l'univers n'était au commencement qu'un grand océan essentiel appelé le Noun. C'est de Noun que naquit Atoum, le soleil. Atoum génèra Chou (le dieu du souffle) et Tefnout (le dieu de l'humidité). Chou sépara le ciel de la terre. Ainsi naquirent Nout (la déesse du ciel) et Geb (le dieu de la terre). De l'union de Nout et Geb naquirent deux fils Osiris et Seth, et deux filles, Isis et Nephthys.

Geb offrit le pouvoir sur terre à Osiris qui fut le premier des pharaons. Il régna au côté de sa sœur et épouse Isis. Son règne empreint de bonté, de justice et de sagesse rendit Seth fou de jalousie. Il complota contre son frère. Il invita son frère à un grand banquet. Seth proposa tandis que chacun des convives se couche dans un magnifique coffre. Celui qui serait aux mesures du coffre le gagnerait. Osiris se couche alors dans le coffre : il est à ses dimensions (piège de Seth)  ! Les convives se jettent tous sur le coffre et y enferment Osiris. Seth le jette dans le Nil. Grâce avec Nephthys, Isis la magicienne réussit à retrouver le corps de son mari ainsi qu'à le cacher dans un marais. Seth l'apprend et , furieux, arrive à retrouver le corps, et le déchire en quatorze morceaux. Avec l'aide de sa sœur Nephthys et d'Anubis, Isis retrouve les morceaux éparpillés dans toute l'Égypte, sauf un (son sexe), mangé par un poisson. Ils reconstituent alors Osiris le temps d'une union d'où naquit Horus (le dieu des pharaons). Horus vainquit Seth en duel et régna sur l'Égypte. Osiris, lui, devint le roi du royaume des morts.

Mythe de la mort

Chez les égyptiens de l'antiquité, les cérémonies et croyances liées à la mort représentaient une part importante de leur vie. Les préoccupations liées à la mort au cours de l'Égypte Antique étaient d'ordre religieuses et formaient une étape importante de la vie du pharaon, frère des dieux, qui devait après son décès vivre auprès des dieux un repos éternel. Les égyptiens considéraient qu'après le décès, l'âme du défunt pouvait renaître et accéder au «royaume des morts» et au repos éternel.

Le mythe de la mort peut être décomposé en deux parties :

Voyage vers l'au-delà – embaumement

Détail du Livre des Morts du scribe Nebqed

Dans la mythologie égyptienne, le corps est divisé en plusieurs entités dont le djet, qui correspond au corps, et le ka, qui correspond au double spirituel accompagnant le corps depuis l'apparition de l'individu jusqu'à son décès. Pour que le défunt puisse accéder au royaume de l'au-delà par l'intermédiaire de son ka, l'embaumement du djet est indispensable. En effet, si le corps n'est pas embaumé, le djet devient le khat après la mort et ne peut accéder au repos éternel. Le rite de l'embaumement fut créé par Isis quand elle embauma son époux Osiris pour lui redonner vie. Ce rite symbolise par conséquent la renaissance du défunt et l'accès au «royaume des morts» et au repos éternel. Les statues et offrandes présentes aux côtés du défunt dans son sarcophage permettent de l'accompagner dans son chemin vers le jugement de l'âme.

Ce chemin vers l'au-delà est pris en compte dans l'architecture des pyramides. En effet, au sein des pyramides, les couloirs s'élevant vers les sommets de la pyramide et le ciel depuis la chambre funéraire du défunt, semblent être des passages permettant à l'âme de s'élever et d'atteindre le «royaume des morts». Le Livre des morts, positionné aux côtés du défunt, avait pour but de le guider vers le «royaume des morts» et de le préparer au jugement de l'âme avec recueils et de sortilèges.

Jugement de l'âme

La pesée de l'âme consiste à mettre le cœur du défunt sur une balance et de l'autre côté une plume (représentant la déesse Maât)  ; si le cœur est plus léger (ce qui veut dire que le cœur n'est pas entaché de péchés), le défunt peut rejoindre le royaume des morts. Sinon, il se fera dévorer par un monstre (la plupart du temps symbolisé par la déesse Taouret ou par Ammout qui a une tête de crocodile, un corps de lion et un arrière-train d'hippopotame. ) et son âme sera perdue à tout jamais. Osiris ne devint dieu du royaume des morts qu'après avoir passé avec succès l'épreuve de la pesée de l'âme. Les défunts voulaient par conséquent s'identifier à Osiris pour atteindre le royaume des morts et reposer en paix.

Mythe du cycle du jour

Détail du Livre des Demeures Secrètes relatant le périple quotidien de Rê. On le voit dans sa barque, mais aussi le serpent Apophis.
Article détaillé : Mythe égyptien des cycles du soleil.

Le mythe décrit le combat que mène chaque nuit contre les «forces du chaos» représenté par le serpent Apophis pour permettre la réapparition du soleil chaque matin sur le «monde d'en haut».

étant reconnu comme le dieu du soleil, entre autres, quand le soleil disparaissait chaque soir à l'horizon, le dieu changeait de moyen de transport pour adopter une barque sacrée et traverser le Nil souterrain. Au cours de ce périple, traversait les douze portes correspondant aux douze heures de la nuit (de 5h du soir à 5h du matin) dans le monde souterrain, la douat, et devait déjouer les pièges des forces du chaos tentant de renverser à tous moments la barque du dieu du soleil. Il est aidé en cela par le dieu Seth qui, se tenant à la proue de la barque solaire, lance ses traits sur Apophis. Ce périple avait pour but la renaissance du dieu chaque matin ramenant ainsi la lumière aux habitants du «monde d'en haut». Cette renaissance de , représentée par le lever du soleil, était reconnue aussi comme la renaissance du monde et le signe que le dieu avait triomphé des forces du chaos durant son périple.

On retrouve aussi la notion des douze portes au sein des pyramides d'Égypte dont le couloir menant au sarcophage est constitué de douze encadrements de porte, correspondant à chacune des heures de la nuit.

Ce combat entre le dieu et Apophis, chaque nuit, dès le coucher du soleil, et conduisant à un nouveau lever de soleil, chaque matin, forme par conséquent le mythe du cycle du jour dans la mythologie égyptienne.

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