Menpehtyrê Ramsès Ier est le pharaon fondateur de la XIXe dynastie de l'Égypte antique ; il règne brièvement de -1295 à -1294[1].
Généalogie
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Ramsès Ier |
Naissance |
date inconnue |
Décès |
vers -1294 |
Père |
Séthi |
Grands-parents paternels |
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Grand-père paternel inconnu |
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Grand-mère paternelle inconnue |
Mère |
Mère inconnue |
Grands-parents maternels |
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Grand-père maternel inconnu |
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Grand-mère maternelle inconnue |
Fratrie |
3 frères et 5 sœurs |
1re épouse |
Satrê |
Enfant (s) |
Séthi Ier |
Appelé en premier lieu Pa-Ramessou, il est né dans une famille noble de Basse-Égypte, installé près d'Avaris, l'ancienne capitale Hyksôs, dans le delta. Il n'était pas de descendance royale et sa famille honorait spécifiquement le culte de Seth de cette partie du delta[2]. Il est le fils d'un Commandant des troupes, Séthi, et a cinq sœurs et trois frères.
Titulature
Règne
Il prend la succession de son père dans sa charge et apparait pour la première fois comme Surintendant des écuries royales. Conducteur de char et chef des archers, il obtient le poste d'Envoyé royal auprès des pays étrangers. Il devient ensuite commandant de la forteresse de Tjarou et Surintendant des Bouches du Nil, c'est-à-dire gouverneur militaire du delta.
Ami d'Horemheb, dernier pharaon de la XVIIIe dynastie, ce dernier fait de lui son vizir et lui donne de surcroît le titre de Député de tout le pays, consistant à surveiller les travaux entrepris dans le pays. Il fait démonter les temples d'Aton hérigés à Karnak et réutilise leur pierres à la construction du IXe pylône du temple d'Amon. Il plaçe au pied de ce dernier deux statues le représentant.
Horemheb n'ayant pas de fils, vers la fin de son règne, il appelle Ramsès comme corégent, et implicitement comme héritier[4]. Il avait déjà un fils, Séthi, de sa femme Satrê. Une statue découverte en 1913 à Karnak au nom de Ramsès ou plutôt Paramsès dispose en effet d'une titulature princière : héritier du pays tout entier, chef de la ville et vizir.
Ramsès Ier étant déjà âgé lors de son couronnement, son fils Séthi devient corégent de son père comme l'indique les monuments du règne[5].
Séthi dirige de nombreuses campagnes militaires, surtout en Syrie alors que Ramsès se préoccupe plutôt des affaires du pays. Il continue l'édification de la salle hypostyle du temple de Karnak commencé sous Amenhotep III par l'allée centrale, en édifiant le nord de la salle. Il a près d'Avaris un établissement qui sera ensuite agrandit par son fils et son petit-fils en une véritable capitale, Pi-Ramsès.
La dernière date connu de son règne est le 20 Peret an 2[6].
Sépulture
Après un règne court, Ramsès Ier décède, laissant son fils devenir pharaon. Il est enterré dans la vallée des rois, à Thèbes. Sa tombe, découverte par Giovanni Belzoni en 1817, dénommée KV16, est petite pour un pharaon, semblant attester de l'empressement avec lequel elle aurait été bâtie. Elle est couverte de fresques relatant des passages du Livre des portes, dans la même veine que ceux d'Horemheb, dont stylistiquement il est particulièrement proche. On y a retrouvé des restes de mobilier funéraire dont une statue de bois bitumé qui, intacte, aurait été le pendant de celles qui gardaient le caveau de Toutânkhamon et qui sont exposées dans les salles du premier étage du musée du Caire.
Séthi Ier lui construit une chapelle à Abydos conservée au Metropolitan Museum of Art de New York.
Notes
- ↑ Selon N. Grimal, Kitchen, J. Málek, I. Shaw.
Autres avis de spécialistes : -1315 à -1314 (D. B. Redford), -1308 à -1307 (A. H. Gardiner), -1307 à -1306 (D. Arnold, Kinnær), -1306 à -1304 Hornung), -1304 à -1303 (Parker), -1298 à -1296 (A. D. Dodson), -1293 à -1291 (Wente), -1292 à -1290 (Krauss, Helck, J. von Beckerath)
- ↑ Son père et son fils s'appellent Séthi c'est-à-dire Né de Seth.
- ↑ dans un rédigé de l'astronome Théon de Smyrne (IVe siècle)
- ↑ C'est à cette époque qu'il change son nom de Pa-Ramessou en Ramsès, le Pa étant un signe de roture.
- ↑ Surtout une statue fragmentaire découverte à Médamoud qui porte les deux titulatures conjointes et dont la formulation indiquerait explicitement cette corégence et qui actuellement est conservée au musée du Caire, et une stèle elle aussi fragmentaire conservée au musée du Louvre.
- ↑ Stèle C57 du musée du Louvre relatant un don au temple de Ptah de la forteresse de Buden.
Sources
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http://fr.wikipedia.org/wiki/Rams%C3%A8s_Ier.
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