Papyrus Nash

Le papyrus Nash sert à désigner un ensemble de quatre fragments de papyrus acquis par W. L. Nash en Égypte en 1898 et aujourd'hui exposés à la bibliothèque de l'Université de Cambridge.



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Artéfact archéologique - Papyrus

Le papyrus Nash

Le papyrus Nash sert à désigner un ensemble de quatre fragments de papyrus acquis par W. L. Nash en Égypte en 1898 et aujourd'hui exposés à la bibliothèque de l'Université de Cambridge.

Ils ont été décrits pour la première fois par Stanley A. Cook en 1903. Cook les avaient daté du IIe siècle mais on considère aujourd'hui que ces fragments remontent en fait à une période de -150 à -100. Le papyrus était le plus vieux manuscrit en hébreu connu jusqu'à la découverte des manuscrits de Qumrân en 1947. Long de vingt-quatre lignes, avec quelques lettres manquantes à chaque bord, le papyrus contient les Dix commandements en hébreu, suivis par le début de la prière Chema Israël. Le texte des dix commandements combine des parties de la version de l'Exode avec des parties du Deutéronome. Une curiosité est l'omission de l'expression «maison de servitude» pour désigner l'Égypte, ce qui est peut-être une indication sur l'endroit où le papyrus a été rédigé.

Certaines (mais pas toutes) des substitutions du papyrus du Deutéronome sont aussi présentes dans la version de l'Exode de la traduction de la Bible hébraïque de la Grèce antique, nommée Septante.

Tout comme le papyrus Nash, la Septante place aussi le préambule de la Chema avant le Deutéronome ; on trouve aussi quelques autres variantes où les lectures du papyrus s'écartent de la norme hébreu du texte massorétique. L'ordre des commandements dans le papyrus (adultère-meurtre-vol plutôt que de meurtre-adultère-vol) est le même que celui qu'on trouve dans la majorité des textes de la Septante, mais aussi dans le Nouveau Testament (Évangile selon Marc Évangile de Luc Épître aux Romains et Épître de Jacques mais pas dans l'Évangile selon Matthieu.

Selon le Talmud, il était jadis d'usage de lire les Dix commandements avant de dire le Shema. Comme l'a dit Burkitt : «il est par conséquent raisonnable de supposer que ce papyrus contient le quotidien du culte d'un juif égyptien pieux, qui vivait avant que la coutume prenne fin». On estime par conséquent que le papyrus est certainement tiré d'un document liturgique, qui serait délibérément issu de la synthèse des deux versions des commandements, plutôt que directement de l'Écriture. Cependant, les similitudes avec le texte de la Septante donnent des preuves solides pour étayer la thèse selon laquelle la Septante serait la traduction d'un texte hébreu du Pentateuque qui existait en Égypte au IIe siècle av. J. -C. et qui change sensiblement des textes rassemblés et conservés ensuite par les Massorètes.

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